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Nos choix vestimentaires et l’environnement – suite.

Article rédigé par Édith notre chargée de projet pour l’outil-O-thèque. C’est elle que vous aurez au bout de la ligne ou de l’ordinateur lorsque vous réservez un article ou posez une question.  Pour vous permettre de vous outiller, elle prend sa plume pour rédiger une suite d’articles sur différents sujets relatifs à la consommation responsable. Sujets chers à son ????  et on l’espère au vôtre.  

Note : Les données présentées dans cet article proviennent de l’ouvrage « Pour une garde-robe responsable » de Léonie Daignault-Leclerc (2019).  

Restons positifs ! Dans un article précédent, les impacts de la mode et plus particulièrement de la « mode rapide » ont été présentés. Maintenant, voici quelques trucs pour vous guider vers des choix plus écologiques.

  

  1. L’achat  
  • Se demander si l’on a vraiment besoin d’un nouveau vêtement. Si oui, magasiner d’abord dans les friperies ou les groupes d’échange/vente de vêtements d’occasion.  
  • Si l’achat d’occasion n’est pas disponible, privilégier les matériaux écologiques comme le coton bio ou encore le lin, le chanvre ou la ramie qui peuvent être cultivés au Canada. Également, on peut privilégier les vêtements faits d’une seule matière parce qu’ils sont plus faciles à recycler en fin de vie. Choisir des vêtements de qualité qui seront durables. Pour ce faire, on peut par exemple vérifier la finition du vêtement en portant attention aux types de couture et à leur solidité ou à l’alignement des motifs. Les matières les plus durables sont le cuir véritable, le cachemire, la laine vierge et la soie. 
  • Choisir un vêtement que l’on aime, qui nous va bien, qui s’agence avec d’autres items de notre garde-robe et que l’on pourra porter à plusieurs occasions.  

Enfin, la mode est au local et avec raison! Acheter local permet d’encourager des conditions de travail équitable et de soutenir nos entrepreneurs.euses. Mais attention, local ne rime pas nécessairement avec écologique. En effet, l’impact du transport compte pour environ seulement 6% de l’empreinte environnementale du vêtement. La production et l’utilisation du vêtement comptent pour beaucoup plus. Des critères autres que l’aspect local sont donc à considérer tels que le type de matériaux, les procédés d’entretiens, etc.  

  1. Entretien du vêtement 
  • Lavage au besoin seulement et à l’eau froide. 
  • Privilégier les grandes brassées plutôt que les petites. 
  • Laver les vêtements délicats à la main. 
  • Porter attention aux instructions relatives au lavage sur les étiquettes.  
  • Opter pour un détergent biodégradable en version concentrée (attention au dosage) que vous pouvez trouver à l’Escale verte ????. Il existe aussi des balles de lavage qui remplacent le détergent et qui offrent plusieurs avantages écologiques.  
  • Le lavage de vêtements à base de matières synthétiques (Polyester, Nylon) libère des microplastiques qui cheminent de la laveuse aux océans et qui menacent la vie marine. Pour éviter cela, un simple sac de lavage microplastiques peut être utilisé.  
  • Le truc insolite selon Léonie Daignault-Leclerc … mettre ses jeans au congélateur plutôt qu’à la laveuse ! Le lavage abîme les jeans et le froid permet d’éliminer les bactéries qui causent les odeurs. Les tâches peuvent être éliminées à la main. 
  • Utiliser des méthodes naturelles pour blanchir les vêtements, plutôt que l’eau de Javel.  
  • Étendre les vêtements plutôt que d’utiliser la sécheuse.  
  • Remplacer les feuilles assouplissantes par des boules de séchage.   
  • L’utilisation d’une bouloche et/ou d’une peluche permettra d’éliminer les « mottons » et redonnera un aspect neuf à vos vêtements.  
  • Éviter le repassage en choisissant des vêtements non froissables ou en prenant soin de les étendre adéquatement lors du séchage.  
  • Si un nettoyage à sec est requis, essayez de choisir un nettoyeur qui emploie des méthodes plus écologiques, car les produits utilisés pour le nettoyage à sec peuvent être dommageables pour la santé et l’environnement.  
  • Bien ranger ses vêtements : les extensibles, bien plié dans le tiroir; les non extensibles, sur un cintre. Pour ma part j’utilise depuis plusieurs années la méthode de pliage et de rangement de Marie Kondo !  

3. Fin de vie  

Selon le Council for Textile Recycling, 85% des vêtements qu’on achète finissent au dépotoir. Pour réduire la quantité de matière textile qui se retrouve au dépotoir et ainsi avoir un impact positif sur l’environnement, voici quelques trucs.  

  1. Réutiliser : Si un de vos vêtements ne vous va plus, pensez à le donner (dans les friperies par exemple). Si le vêtement est abîmé, soyez créatif et essayez de lui trouver une nouvelle vie ! Par exemple en fabriquant des guenilles ou des lingettes démaquillantes.   
  1. Recyclage : S’il n’y a rien à faire avec votre vêtement abîmé ou que vous manquez de temps et d’imagination, vous pouvez vous tourner vers des entreprises qui recyclent les vêtements. Pour plus d’information sur les points de cueillettes de votre arrondissement, cliquez ici
  1. Élimination : En dernier recours, apporter vos vêtements abîmés à l’Éco centre près de chez vous.  

En conclusion, le but n’est pas d’adopter tous les trucs présentés dans cet article.

Par contre, un ou deux gestes assez simples comme l’utilisation du sac microplastique ou la réduction de l’achat de nouveaux vêtements peuvent avoir un impact considérable. Vous pouvez aussi y aller une étape à la fois et commencer par un geste, puis en ajouter un autre quelques semaines plus tard et ainsi de suite.  

Si vous voulez approfondir le sujet, il existe différents documentaires sur le sujet :  

  • Fast Fashion – Les dessous de la mode à bas prix. Disponible gratuitement ici 
  • RiverBlue. Disponible ici  
  • The true cost, 2015. Disponible gratuitement ici  

Références : 

Chen, H.-L. et Burns, L. D. (2006). Environmental Analysis of Textile Products. International textile and apparel association 24 (3) 248-261.  

Daignault-Leclerc, L. (2019). Pour une garde-robe responsable. Montréal : Éditions la Presse.  

L’encyclopédie canadienne : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/petrole-2 

Gagnon, S. (2020, 4 août). La mode responsable monte en puissance. La presse. Récupéré de https://www.lapresse.ca/ 

Nos choix vestimentaires et l’environnement.

Article rédigé par Édith notre chargée de projet pour l’outil-O-thèque. C’est elle que vous aurez au bout de la ligne ou de l’ordinateur lorsque vous réservez un article ou posez une question.  Pour vous permettre de vous outiller, elle prend sa plume pour rédiger une suite d’articles sur différents sujets relatifs à la consommation responsable. Sujets chers à son ????  et on l’espère au vôtre.  

Note : Les données présentées dans cet article proviennent de l’ouvrage « Pour une garde-robe responsable » de Léonie Daignault-Leclerc (2019).  

Au cours des dernières années, nous avons vu une montée de la « mode rapide » (ou fast fashion en anglais). Un type de mode basé sur des cycles de tendances de plus en plus courts. Elle incite à mettre (trop) rapidement sa garde-robe à jour en fonction des nouveaux styles. Les vêtements, souvent de mauvaise qualité, sont portés quelques fois, voir jamais avant d’être jetés. On qualifie d’ailleurs également cette mode de « jetable ».  

Or, l’industrie de la mode engendre une multitude d’injustices sociales telles que des salaires dérisoires, des heures de travail indécentes et des espaces de travail non sécuritaires. La vie des travailleurs et travailleuses est parfois mise en danger par la négligence des patrons qui veulent la productivité avant tout. S’ajoutent également à ces injustices, les impacts environnementaux des différentes étapes de fabrication faisant de l’industrie de la mode (et particulièrement l’industrie de la « mode jetable ») une des plus polluantes de notre époque. 

D’abord, à la source, la fibre textile provient soit de matières organiques (coton, lin, laine, etc.) soit de matières fossiles (polyester, nylon). Dans le premier cas, la culture requiert l’utilisation de pesticides, de fertilisants et de grandes quantités d’eau qui engendrent des impacts négatifs sur l’environnement. Dans le deuxième cas, l’extraction de matières fossiles libère du carbone emprisonné depuis des millions d’années dans le sous-sol terrestre et contribue au réchauffement climatique. Ensuite, la matière première est transformée en fibres par des procédés qui nécessitent souvent l’utilisation de produits chimiques nocifs pour la santé et l’environnement. Une fois transformé, le textile voyagera vers les usines de fabrication de vêtement pour être ensuite distribué dans les magasins aux quatre coins du monde et, finalement atterrir entre les mains du consommateur.rice. Puis, alors que les phases transport et fabrication représentent environ la moitié de l’impact environnemental du vêtement, la phase consommation représente à elle seule l’autre moitié1. Ainsi, le lavage, le séchage, le rangement et la fin de vie du vêtement ont un impact considérable. Dans un deuxième article, je vous présenterai différentes astuces pour réduire les effets négatifs de la phase consommation.  

Toutefois, il ne faut pas oublier que tout ne repose pas sur nos épaules, les détaillants, les manufacturiers et les gouvernements ont aussi une part de responsabilité. Et depuis quelques années, on entend parler de modèles plus écologiques tel que la « mode responsable » ou « low fashion » en anglais qui représentent des modèles alternatifs à la « mode rapide ». Ainsi, il existe différents gestes que vous pouvez adopter pour réduire l’impact que la mode engendre sur notre planète. Vous pouvez les découvrir dans la suite de cet article.  

Si vous voulez approfondir le sujet, il existe différents documentaires sur le sujet :  

  • Fast Fashion – Les dessous de la mode à bas prix. Disponible gratuitement ici 
  • RiverBlue. Disponible ici  
  • The true cost, 2015. Disponible gratuitement ici  

Références : 

Chen, H.-L. et Burns, L. D. (2006). Environmental Analysis of Textile Products. International textile and apparel association 24 (3) 248-261.  

Daignault-Leclerc, L. (2019). Pour une garde-robe responsable. Montréal : Éditions la Presse.  

L’encyclopédie canadienne : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/petrole-2 

Gagnon, S. (2020, 4 août). La mode responsable monte en puissance. La presse. Récupéré de https://www.lapresse.ca/