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TRANSPORT PUBLIC AMÉLIORÉ : LA SOLUTION ÉCOLOGIQUE POUR DEMAIN

Article rédigé par Behroz Jebran et Christelle Aziz

Avez-vous déjà envisagé de choisir une voiture électrique de type Tesla dans l’espoir de contribuer à la préservation de la planète ? Détrompez-vous. En réalité, vous seriez surpris d’apprendre les effets néfastes de l’extraction, de l’exploitation et de l’exportation des matériaux nécessaires à la fabrication de ces véhicules. Il convient également de prendre en compte la source d’électricité utilisée pour la recharge des batteries, qui provient encore massivement de l’énergie fossile, et la problématique du trafic qui ne se règle pas avec l’utilisation de ce type de véhicule. La voiture électrique peut faire partie de la solution au transport de demain, mais il existe des solutions pour se déplacer bien plus sobrement. Par exemple, l’investissement dans un système de transport en commun plus performant, à l’instar de ce qui est mis en place dans plusieurs grandes villes, permet de réduire considérablement l’empreinte écologique de l’ensemble de la société.

Tout d’abord, un système de transport public efficace incite la population à abandonner leurs véhicules personnels au profit de cette alternative. Cela peut être observé à Berlin, la capitale allemande, où un système de transport en commun assez sophistiqué offre divers modes de déplacement à la population urbaine. Dans cette métropole le nombre de véhicules pour 1000 habitants était de 327 en 2021, comparé à Montréal où ce ratio s’élevait à 379 en 2019. Moins de voitures sur les routes représente moins de gaz à effet de serre rejeté par le secteur du transport.

En second lieu, la pollution visuelle et sonore est un problème très présent dans nos villes modernes. La surabondance de voitures, de camions et de motocyclettes pollue notre champ de vision. De plus, la pollution sonore générée par le trafic automobile incessant est un autre fléau qui affecte la qualité de vie de beaucoup de citoyen.nes. Les bruits de moteurs, les klaxons incessants et les sirènes d’urgence créent un environnement sonore stressant qui peut même nuire à notre santé. Effectivement, ces nuisances sonores sont non seulement désagréables, mais elles peuvent également avoir des effets néfastes sur notre sommeil, notre concentration et notre tranquillité d’esprit. Le système de transport public joue un rôle crucial dans la lutte contre cette problématique, en offrant une alternative pratique et efficace à la voiture individuelle. La ville de Curitiba au Brésil en est un exemple. En effet, elle a mis en œuvre un « système intégré de transport en commun » (SIT) comprenant notamment des voies réservées exclusivement aux bus. En conséquence, la congestion routière ainsi que la pollution sonore et visuelle ont diminué. De plus, ce système permet à Curitiba d’utiliser 30 % de combustibles fossiles en moins par habitant que d’autres villes brésiliennes de même taillent.

En conclusion, la voiture électrique présente une alternative viable pour les individus contraints à des déplacements fréquents hors des principaux axes de transport en commun actuels et futurs. Néanmoins, elle ne peut résoudre intégralement toutes les problématiques liées au transport. Il est important de prendre en compte les conséquences environnementales de sa fabrication et de son utilisation. En contrepartie, investir dans un système de transport public performant constitue une solution bien plus avantageuse pour réduire l’empreinte écologique globale et améliorer la qualité de vie des citoyen.nes. Il est temps de repenser notre approche du transport et d’explorer des alternatives à la voiture solo. En envisageant de telles solutions, nous pouvons ouvrir la voie à une société plus respectueuse de l’environnement, offrant des avantages économiques et améliorant la qualité de vie de tous les individus.

SOURCES

Radio-Canada. (2018, 23 avril). L’impact environnemental des véhicules électriques confirmé par un nouveau rapport. Récupéré sur https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1137571/vehicule-electrique-essence-electricite-charbon-ges-gaz-effet-serre-pollution

Cairn Info. (2019, 1 juin). Berlin métropole. Récupéré sur https://www.cairn.info/revue-transports-urbains-2012-1-page-26.htm

Affaires automobiles. (2020, 21 décembre). Augmentation du nombre de véhicules dans le Grand Montréal. Récupéré sur https://affairesautomobiles.ca/2020/12/augmentation-nombre-de-vehicules-grand-montreal/#:~:text=Sur%20l’%C3%AEle%20de%20Montr%C3%A9al,2017%20%C3%A0%20379%20en%202019.

Nations Unies. (2022, 17 février). La pollution sonore : une menace pour la santé des humains et des animaux. Récupéré sur https://unric.org/fr/la-pollution-sonore-une-menace-pour-la-sante-des-humains-et-des-animaux/

Citego. (s.d.). Concepts innovants dans les transports en commun : Curitiba. Récupéré sur https://www.citego.org/bdf_fiche-document-190_fr.html

Pièges à éviter pour réussir ses semis intérieurs

Article rédigé par Hélène Cossette

Faire ses propres semis intérieurs comporte plusieurs avantages. Premièrement, lorsqu’on dispose déjà de l’espace, de la luminosité et du temps requis pour s’y adonner, cela permet d’économiser, dans la mesure où un sachet de semences coûte souvent moins cher qu’un seul plant de légume acheté dans le commerce! Cela permet également de cultiver des variétés qui sont rarement disponibles chez les détaillants et procure aux jardiniers la satisfaction d’avoir eux-mêmes produit leurs légumes depuis la semence.    

Pour un guide de démarrage des semis intérieurs détaillé, nous vous invitons à consulter l’article « Le temps des semis » paru précédemment dans l’Infolettre de Ville en vert au : https://villeenvert.ca/le-temps-des-semis/ 

En complément d’information, voici trois pièges à éviter pour bien réussir vos semis. 

Démarrer ses semis intérieurs trop tôt 

C’est sans doute l’erreur la plus commune des jardiniers amateurs ou même des plus expérimentés, trop pressés de remettre enfin les mains dans la terre!  

Or, les plants semés trop tôt deviennent souvent allongés et frêles, surtout s’ils ne bénéficient pas d’un éclairage suffisant:  ils « poussent en orgueil », comme disaient nos grand-mères! Puisque la température extérieure ne permet pas encore de mettre les plants en pleine terre, il faudra les repiquer dans des pots de plus en plus gros pour accommoder leur croissance, ce qui occupera beaucoup d’espace à l’intérieur en hauteur comme en largeur.  Faute de conditions optimales, les plants seront plus sensibles et supporteront plus difficilement la transplantation au jardin. 

Pour éviter cette situation, il vaut mieux s’en tenir aux dates de semis recommandées par les semenciers, qui varient selon les variétés potagères et les zones de rusticité. Vu la courte saison estivale au Québec, certaines espèces (aubergine, céleri, oignon, piment, tomate…) doivent impérativement commencer leur croissance à l’intérieur, alors que d’autres, qui n’apprécient pas le repiquage (pois, carotte, haricot…) doivent être semées directement au jardin.  

Dans la région de Montréal, par exemple, on sèmera les tomates à l’intérieur entre le début et la mi-avril en vue d’une transplantation au jardin vers la fin mai, mais on sèmera les petits pois directement au jardin dès que le sol sera dégelé. Le calendrier du site Espace pour la vie est assez complet à cet égard. Vous pouvez le consulter ici : https://espacepourlavie.ca/calendrier-de-semis-de-legumes 

Utiliser un substrat inadéquat 

Voici un élément sur lequel il ne faut pas lésiner! Utiliser la terre de votre jardin ou recycler celle d’une plante en pot est à proscrire en raison des risques de transmission de maladies ou de larves d’insectes à vos précieux semis.  

La « terre noire » et la « terre à jardin » du commerce sont également à éviter. Trop denses, ces substrats se compactent après quelques arrosages, ce qui finit par étouffer les jeunes racines. 

On optera plutôt pour un substrat du commerce conçu pour la culture en contenant. À la fois léger, stérile, et bien équilibré quant à ses capacités drainantes et absorbantes, ce type de « terreau » sans terre est composé d’un mélange de mousse de tourbe, de fibre de noix coco, de perlite et de chaux, auquel les fabricants ajoutent parfois de l’engrais, des mycorhizes et des agents mouillants.  Il existe des terreaux spécifiquement « à semis », qui ont une texture très fine et sont exempts d’engrais, mais un substrat tout usage (genre PROMIX) conviendra tout autant. 

Astuce écolo : Procurez-vous du terreau en vrac offert à la boutique L’Escale verte! 

Utiliser des semences non viables 

Quoi de plus frustrant pour un jardinier que d’attendre une levée de semis qui n’arrive pas!  

Voici un test de germination tout simple à réaliser bien avant de semer vos vieilles graines à l’intérieur ou au jardin :  

  • Mettez dix graines dans un papier essuie-tout humide que vous repliez et insérez dans une pochette de plastique transparent (genre Ziploc). Identifiez la variété testée et la date du test.  
  • Après le nombre de jours habituellement requis pour la germination de la variété testée (voir le tableau ci-dessous), comptez la quantité de semences qui ont germé. Si ce nombre est de sept ou plus, vos semences sont encore fertiles.  S’il est de trois ou moins, vos semences sont périmées et bonnes à jeter au compost.  Entre les deux, semez-en deux fois plus que vos besoins pour les semis intérieurs ou deux fois plus densément que recommandé pour les semis directs au jardin.    
Variété de semences Temps de germination (Jours) Température de germination  Longévité des semences (Années) 
Aubergine 10 à 15 24-27 °C 4 à 7 
Betterave 5 à 7 21-27 °C 4 à 6 
Carotte 7 à 10 21-27 °C 3 à 4 
Chou 3 à 7 18-22 °C 3 à 5 
Concombre 3 à 5 28-34 °C 4 à 10 
Courge 5 à 12 26-32 °C 3 à 10 
Haricot 5 à 12 21-27 °C 3 à 5 
Laitue 7 à 14 5-27 °C 2 à 5 
Navet 4 à 8 15-24 °C 3 à 5 
Oignon 4 à 7 21-27 °C 1 à 3 
Okra 7 à 10 27-32 °C 2 à 4 
Panais 14 à 21 15-24 °C 1 à 2 
Persil 14 à 21 18-22 °C 2 à 4 
Piments, poivrons 7 à 10 26-30 °C 2 à 4 
Radis 4 à 8 5-22 °C 4 à 5 
Tomate 7 à 10 26-30 °C 4 à 10 
Tomatille 5 à 12 21-27 °C 3 à 4 
Zucchini 5 à 12 26-32 °C 3 à 10 

Sources : « La conservation des semences », Semences du patrimoine Canada, 6e édition, 2013  

et site web du Jardin de l’Écoumène, www.ecoumene.com, consulté le 4 mars 2023