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Recyclez vos vieux électroniques le 20 mai avec les kiosques Recycler mes électroniques

 Vous avez des vieux appareils électroniques que vous n’utilisez plus? Recyclez-les ce samedi 20 mai!♻️

En collaboration avec le programme Recycler mes électroniques, Ville en vert proposera des kiosques pour vieux produits électroniques sur les lieux de la distribution de végétaux organisé dans l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.

Les lieux de collecte:

???? Parc Jarry de 9h à 13h
285 rue Gary Carter, Montréal, H2R 2W1

???? Parc François-Perreault de 9h à 12h
7525 rue François-Perrault, Montréal, H2A 1M1

Pour connaitre les produits acceptés si vous avez un doute:
Quoi recycler? – Recycler mes électroniques Québec (recyclermeselectroniques.ca)

Trois incontournables pour sauver le mont Royal

Octroyer un meilleur statut de protection au mont Royal

La protection de la biodiversité du mont Royal est un défi constant qui est loin d’être assurée malgré le travail de plusieurs acteurs qui s’y consacrent. Au contraire, l’incessante circulation automobile, la pollution et la dégradation des milieux naturels ne cessent de s’aggraver.

Une protection accrue, appuyée par la science, qui permet de mesurer l’intégrité des milieux naturels, accompagnée d’un financement adéquat, doit être attribuée au mont Royal. Le statut d’aire protégée, de paysage humanisé ou de toute autre désignation qui rehausserait sa protection sur le plan environnemental doit être considéré et mis en place sans tarder. C’est une nécessité pour préserver les acquis et éviter que sa protection s’effrite au gré des changements politiques.

Augmenter la superficie du couvert forestier

Le réseau écologique du mont Royal doit s’étendre sur de nouvelles parcelles afin de faire contrepoids aux impacts des changements climatiques. Or, actuellement, le couvert forestier urbain diminue à vue d’œil. De 2017 à 2019, 764 hectares de forêt, l’équivalent d’environ 20 parcs La Fontaine, ont disparu dans la grande région de Montréal (CMM, 2020). Cette perte est attribuable en partie à l’absence de protection adéquate du couvert végétal. Pourtant, la végétation a un pouvoir rafraîchissant pouvant aller jusqu’à 4,7 °C en zone urbaine (INSPQ, 2021). On serait mal avisé de s’en passer alors que les périodes de canicule sont plus fréquentes et intenses et qu’elles entraînent une hausse de mortalité de 20 à 25 %.

Augmenter la superficie du réseau écologique, protéger et diversifier les habitats ainsi qu’augmenter la canopée deviennent de véritables enjeux de santé publique.

Bien que la Ville soit à l’affût d’occasions pour renaturaliser les espaces urbanisés, notamment en réduisant ou en remplaçant des espaces de stationnement par des espaces verts, il faut plus d’ambition pour maintenir les services rendus par la nature du mont Royal. Une multitude d’actions sont à envisager dont la réduction de l’emprise de la voie Camillien-Houde, la revégétalisation des sentiers clandestins et la renaturalisation du belvédère Camillien-Houde.

Améliorer la desserte en transport collectif et éliminer la traversée automobile

On en discute depuis 30 ans, mais jamais les circonstances n’ont été aussi critiques. Partout dans le monde, les villes doivent réduire l’espace accordé à la voiture au profit du transport actif et collectif et sauvegarder les espaces naturels qui assurent le bien-être de sa population.

Environ 10 000 déplacements sont effectués quotidiennement en auto sur la montagne, la plupart en auto solo, dans le but unique de raccourcir le temps de déplacement.

Cette fragmentation du milieu naturel affecte autant la beauté des paysages, l’expérience de découverte de la montagne, la sécurité des usagers (la largeur des voies engendre la vitesse), la flore et la faune et représente une source de pollution directe qui abîme le milieu. C’est pourquoi la voie Camillien-Houde doit être apaisée, réaménagée et déminéralisée le plus possible parallèlement à une desserte bonifiée en transport collectif et une meilleure accessibilité en transports actifs.

Son existence même, dans son état actuel, presque intacte depuis les années 1950, est incompatible avec le Plan climat de la métropole. La Ville doit non seulement réparer les erreurs du passé, mais faire preuve d’audace et anticiper les effets des changements climatiques pour assurer la santé des individus et la survie des écosystèmes sur le territoire.

Lorsqu’on entre dans un site naturel patrimonial, on comprend vite qu’il s’agit d’un lieu exceptionnel et précieux. Il semble normal que des balises soient définies et qu’un code de conduite s’applique à toute personne s’y aventurant. La préservation du milieu devrait être au cœur de l’expérience du visiteur et le mont Royal mérite cette attention, au même titre qu’une sortie dans un parc national.

Les choix faits aujourd’hui vont affecter notre qualité de vie pour des décennies à venir. C’est pourquoi l’heure est venue de faire preuve de courage et de faire les gestes qui s’imposent.

EMMANUEL RONDIA
DIRECTEUR GÉNÉRAL, CONSEIL RÉGIONAL DE L’ENVIRONNEMENT DE MONTRÉAL, ET 21 AUTRES SIGNATAIRES*

Lire la lettre: Le Mont Royal a besoin d’amour

Cosignataires : Hélène Panaïotti, directrice générale, Les Amis de la montagne ; Colleen Thorpe, directrice générale, Équiterre ; Alain Branchaud, directeur général, Société pour la nature et les parcs (SNAP) ; Suzanne Lareau, ex-présidente-directrice générale, Vélo Québec ; Laure Waridel, éco-sociologue et co-instigatrice de Mères au front ; Kelly Martin, épidémiologiste, urgentologue, et citoyenne engagée, For Our Kids Montreal ; Nathalie Ainsley, co-coordonnatrice, Mères au front-Montréal ; Jean-François Rheault, présidente-directeur général, Vélo Québec ; Cyril Frazao, directeur général, Nature Québec ; Hubert Mansion, vice-président, Université dans la Nature ; Jean-Luc Caillaud, directeur général, Rando Québec ; Brice Caillié, directeur général, Réseau de milieux naturels protégés ; Jean-François Boisvert, président, Coalition climat Montréal ; Véronique Fournier, directrice générale, Centre d’écologie urbaine de Montréal ; Sabaa Khan, directrice générale, Fondation David Suzuki (Québec) ; Sandrine Cabana-Degani, directrice générale, Piétons Québec ; Philippe Meilleur, directeur général, Montréal Autochtone ; Rachel Yanchyshyn, responsable de programme, Ami·es des parcs/Park People ; Christian Savard, directeur général, Vivre en Ville ; Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente, Association québécoise des médecins pour l’environnement ; André-Yanne Parent, directrice générale, Le Projet de la réalité climatique Canada